mardi 31 janvier 2012

LOST AND FOUND

Cela fait un bail que je n'ai pas taché l'cyber-espace d'un peu de pixels noircis d'émotions. Il faut croire que ça me prenait un petit break syndical pour faire avancer les choses (ou les faire reculer, qui le sait vraiment étant donné la relativité des faits).

J'ai déversé les dernières larmes, entendu les dernières plaintes et réalisé trop tard.
Combattu un peu, beaucoup trop peu.

Perdu.

J'ai harcelé de mes derniers espoirs alcooliques la dernière pointe du passé qui teintait un parti de mon rêve enfoui. Les chants lyriques de ce chanteur trop barbu et mal peigné reviennent au grand galop pour bercer une marche quotidienne qui semble être toujours plus différente à chaque fois.

Fuck.

Il faut croire que c'est vrai. Les mensonges submergent la carapace qui prend l'eau.

lundi 1 août 2011

Ce soir

J'écris avec un peu de texte qui sors de mes doigt avec du bailey's qui sort au rythme de mon haleine. J'ai le coeur léger et l'âme en paix, j'suis flottant, comme un cadre aux photos qui se balancent dans le vide. Sans artifices, seulement des surplus, des accessoires, des fioritures qu'il faut à tout prix éviter.

Je peins le non-sense et allège le normal. La normalité en fait, c'est quoi ? C'est ce qu'on nous a dit que c'était, sans plus. Alors dans ce cas, c'est ridicule. Je serais donc homophobe et détesterait mes voisins, mépriserait tout ce qui est non conventionnel et aimerait les cuisines jaunes avec des coqs parce que ça apporte tellement la meilleure des chances.

C'est ridicule de penser que tout ça peut être si loin de qui on est à l'heure actuelle. Et c'est étrange de penser qu'on est si loin de qui on était il y a de cela quelques années. Et encore plus dérangeant de penser qu'on est loin de la personne qu'on sera demain.

Nous ne sommes que passagers
Nous ne sommes que temporels
Nous ne sommes qu'humain.

Malgré tout, je me délecte des instants d'extase.
Des instants d'attente
Des moments d'incertitude.

C'est qu'en attendant, on est présents, vivants.
Comment l'être, si-non.

Le décompte vient de commencer.
À voir.

dimanche 31 juillet 2011

upside



down

Sale Caractère

Je suis un mur blanc
Un douce courbe à sa jonction au sol
Un sol blanc.

Un canevas de créativité
L'ode des jours qui passent.
Je suis ce que je ne suis pas
J'existe?

Je n'ai ni définition, ni préférences,
Au plus, j'accompagne un champs lexical.
J'erre et déplace de l'air.
Je vis?

Je suis là
Pour qui, pour quoi, pourquoi?
Je suis un travail.

Non.

Je ne m'efforcerai plus, dorénavant.

J'ai tenté de forcer les choses, encourager la discussion, relancer.
Réponses vagues, absentes, avec délai improbable et trop long.

Il faut mettre du sien, il faut mettre de l'autre, il faut un commun accord.
C'est une addition pure et simple qui ne fonctionne plus si un élément se casse la gueule en chemin. J'imagine que c'est encore le genre de truc qui ne se prévoit pas, qui arrive on the spot, à l'improviste.

La spontanéité, j'aime ça. C'est bien dans un couple, c'est l'fun en amitié, plaisant dans la vie de tous les jours, sauf que ça peut faire suer à grosses gouttes de déplaisance quand l'équation passe à côté de ta parabole.

Échec et Mat(hs)