dimanche 26 décembre 2010

J'me sens seul
froid
éloigné

dans un coin reculé
venteux
avec mon chat noir

source de réconfort virtuel
frustration des pixels
vibration des ondes.

Twitter, arrête.
Facebook, shut down
Merci

lundi 29 novembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

ces 3 mots

ces trois mots sont morts
depuis maintenant une semaine
ils vaguent dans l'oubli
ils en oublient les vagues.

si simples et pourtant si précieux
souvent à la hâte
souvent perdus
dans le sens réel

adjoint du temps
qui sait
une perte momentanée
qui sait

Ils sont enterrés
survivront-ils ?
Ces trois mots sont morts
avant la fin.

mercredi 24 novembre 2010

Hier

On jouait aux Sapins
quand un voleur surgit de nulle part

sous la lune presque pleine
s'abreuver de l'eau noire aux reflets saphir.

mardi 23 novembre 2010

Inspiration

C'est dans l'autobus que j'ai eu l'éclair de génie
mais rien pour noter
et rien pour m'aider à m'en souvenir

RIP, tournure de phrase intéressante
rime joviale et pensée.

j'en resterai donc avec mes calculs.

Cet étranger en ma demeure

Il est là et ne parle pas
que peu
que très peu

des bribes de réponses
affirmatives
négatives
la plupart du temps
il parle de radio
du cours des jours

le temps est long
l'air est froid
pourtant, c'était son choix
pourtant, il n'en avait pas

c'est long,
une vie
avec ce silence

lundi 8 novembre 2010

en attente

je suis d'avance, encore.
en avance sur le retard, parce que je procrastine, encore.
aujourd'hui j'abandonne les capitales, pour honorer les minuscules.
comme ca on s'attarde aux détails.
on s'attarde à la ponctuation, aux espaces
aux sauts de lignes.

c'est mystérieux, les minuscules
les bas de casse
l'hauteur d'x.

dimanche 7 novembre 2010

À moi

J'étais assis là à me demander pourquoi je n'écrivais plus, pourquoi j'étais rendu si plate et triste.
J'avais pas trop de réponses, j'avais seulement de mauvaises excuses qui pouvaient être évitées par un bon coup de volonté bien placé.

J'ai beau étudier, m'épuiser à n'en plus finir au travail, dans les devoirs, dans la vie (de couple), je crois quand même pouvoir me trouver du temps.

du temps amical
du temps normal.

C'est ma fête.
pas aujourd'hui, mais bientôt. Mais même à cela, je pourrais bien décider qu'aujourd'hui, je me fête. Je fête mes succès autant que mes erreurs. J'suis pas blanc comme neige, plutôt gris argenté. Le passé c'Est le passé et si ça nous prenais ces quelques erreurs pour en venir à cet accomplissement présent, j'en suis fier.

Les bases tiennent malgré les fissures.

Il y a un bout que j'ai abandonné les métaphores et les additions, les soustractions et les nombres de sens. Ils me manquent, c'Est pourquoi, ce soir, je prend du temps.

J'ai divisé, récemment, pour un projet, mes dépenses, ma vie. Appelez-moi un freak des chiffres, un accroc du ménage, un cleaner compulsif, j'avoue, je le suis, je le sais, je ne me guérirai jamais.

SUR
UNE
AUTRE
AVENUE
DE
PENSÉE


Les réactions, les comportements, mes agissements, mes réflexes, sont quelques fois déficients.
Une initiative qui me semble toujours bonne et impossible à éviter alors qu'elle est en fait aussi ridicule que de mettre un chat siamois dans un frigo. (wow la comparaison ici)
En ai-je réellement besoin ?

non

pourquoi je continue ?

l'impulsivité

reste à voir dans quels plats mes pieds iront encore marcher.

lundi 18 octobre 2010

Blank

Confiné dans l'espace
Restreint à l'idée

Pare-choc des événements
Insensible

Se plaindre des maux
Pour mieux en créer

Bloqué.

dimanche 10 octobre 2010

.

C'est super

se sentir isolé

et plus seul que jamais




merci l'Automne

mercredi 8 septembre 2010

ROUTEUR

à 20 ans

utiliser internet

ne devrais pas être une restriction.

Here it goes

C'est avec les tambours fracassant les parois de mon coeur que je débutai cette journée, tôt. Nervosité, certes, brasier enflammé et bonheur retrouvé.

Se retrouver dans une classe, entouré de nouveaux visages. Pas si nouveaux.

Classe de 20 personnes, 10 de Sherbrooke, personne ne parle, tout le monde observe. L'heure attendue dans le hall ne nous a pas permis de nous rencontrer. Les petits groupes sont même déjà créé.

Bienvenue à l'Université

dimanche 25 juillet 2010

Impatience

« Travailler c’est pour les pauvres »

Pauvreté oblige, je passe nuit et jour à penser, élaborer. Va s’en dire que je suis épuisé. Je marche, je cours, je travaille, je pense, j’élabore, je rectifie, rectifie, encore un changement, encore une niaiserie.

J’aspire au beau. J’aspire au nouveau. J’aspire à l’artifice.

Feux de joie dans le ciel noir du monde des affaires, étincelle d’espoir et moment éphémère. Laisse-moi admirer, me vêtir de tes couleurs.

gauche gauche droite gauche

Il est mélangé et attendrissant, moqueur mais malicieux. Il sait nous éprendre et tirer les ficelles, se monter une armée, jouer aux dards les yeux grands fermés. Atteindre une cible, atteindre sa cible.

On dit talentueux
On dit étrange

Tout simplement insane.

J’emmerde

j’suis seul et frustré, isolé aux quatre coins de ma chambre. J’suis piégé, « trapped ». Décompte interminable avant toute libération possible. J’ai la vie jeune et l’esprit vif, l’envie d’accomplir et de surpasser, mais les éléments sont contradictoires.

Se plier pour mieux régner. Se plier, accepter. Devoir toujours hocher l’approbation au bûcher.

Qu’on me coupe la tête.

Confisqué. Esprit et ambition voilés. Je rage d’y penser, ne veux que me bercer dans cet halo clair et venteux. Je ne veux ni sentir, ni entendre, ni voir : seulement goûter. Engloutir à petites bouchées, prendre un « sip » du vrai.

Partir.

lundi 12 juillet 2010

pause

Changer d'environnement, perdre, trouver, s'adapter.
J'ai mis ma vie à pause. J'ai mis mes projets en stand by.

Je travaille

Je passe mes journées à travailler, mes soirées à vouloir dormir et me baigner. Je ne profite pas de l'été comme je le voudrais et n'économise que trop peu malgré tout. Mes objectifs se sont éparpillés dans mes boîtes à défaire, mon bureau est en pièces détachées.

Brou-ha-ha à organiser
temps à perdre
longueur

temps.

Rush Hush

C'est quand on croit êter en zone de confort que tout vient se gâter. Travailler en agence n'est pas chose facile. Elle est petite, vrai, et heureusement.

L'école nous prépare à la vraie vie ? FAUX
L'école nous enseigne le plaisir de travailler dans un milieu créatif quoi que technique. La vie nous montre que la créativité devient nulle quand l'employeur ne veut que du ASAP.

Produire, délivrer, montrer, monter, fignoler. Une semaine et c'est terminé.
Où sont les recherches exaustives, les erreurs, les essais, les expérimentations?

Contraint

mercredi 30 juin 2010

Professionnel

Je découvre les recoins inconnus, les aspects techniques et j'arpente la nouveauté. J'explore ce qui m'était connu et dépense l'imaginaire.

Bienvenue dans le vrai monde

lundi 31 mai 2010

La faille

Je suis seul dans un grand 6 et demi depuis maintenant 3 jours.
Je n'ai plus internet
Je n'ai plus de téléphone
Je n'ai plus de télévision
L'écran de mon Laptop est défectueux (pas de films)

Le retour aux sources, comme on dit

Je fais des boîtes (je pars fin juin)
Je médite.

Que puis-je faire de ma peau quand même les couleurs font défaut ?

Je squatte la terrasse de la brûlerie, j'appelle des amis, je travaille un nombre d'heures coupées et ne sait toujours pas vers quel côté tanguer. Montréal et l'appartement, le nouveau départ, le nouveau travail OU Beloeil et la voiture, le temps perdu et la job stable pour encore 6 mois ?

Possibilité de partir en août, à +4
Possibilité de partir en 2011, à +4

Chances égales, dépenses similaires, évoloution stagnante ?

mardi 4 mai 2010

Entremêlements

Il est tard et c'est l'insomnie.
Tout virevolte d'un côté et de l'autre.
Les récents événements graphiques en étant la cause !

1: entrevue chez SidLee
2: Accepté à l'UQÀM
3: Envoi de portfolio chez Urbania
4: le stage


point 1 : entrevue la plus stressante de toute ma vie. première chose qui me passe à l'esprit « j'aurais dû aller les visiter avant ». j'embarque dans l'inconnu, je fais des allé-retour devant les bureaux sans savoir que je m'expose à la fourmilière qui fait trembler nos murs au Cégep. 3 minutes d'Attentes. 20 minutes d'entrevue. Mes mains tremblaient, la sueur perlant sous ma chemise (rien n'y paraissait, thank METZ).

DÉLAI : une semaine

point 2: après une attente quai interminable, sans en fait l'attendre vraiment, la lettre arrive, sans notes, sans confettis, sans artifices. Noir sur blanc, un peu de bleu et un accent, trois lettres : o u i. Appels familiaux, facebook, twitter. tout le monde est au courant.

DÉTAIL : déménagement ou pas ?

point 3: je l'ai fait sans espérer, je l'ai fait parce qu'il faut oser, parce que ça serait tripant, parce que ça l'air tripant. Une mise en page, 3 jours (ouf j'suis rouillé). Les stages cette année m'ont bloqué la créativité... CV : check. Portfolio : check Mise en page : chek.

DÉLAI : une semaine

point 4 : un stage, une étiquette, un gros mandat, 3 propositions personnelles. J'espérais, j'ai été trop loin, ou à côté ?

DÉLAI : expiré

DÉNOUEMENT

1. deuxième place sur un poste ouvert
2. toujours en interrogation
3. sans réponse
4. éliminé au premier tour

remises en question

motivation

ON REPART

dimanche 25 avril 2010

coquille

Ce qui recouvre, ce qui protège, est fissuré, lézardé.
Le contenu s'écoule et laisse entrer l'indésirable.

un vide rempli

et pourtant.

mardi 20 avril 2010

la passante d'à côté

Elle est farouche mais tendre du côté droit, se laisse amadouer pour mieux mordre au cou tendre, encore jeune et innocent.

j'ai grandi

Je suis grand,

j'ai franchi les étapes, passé les barrières, me suis écorché sur les rochers lorsque j'y marchais pieds nus. On a beau m'avoir averti des dangers, les cicatrices de ma témérité se sont fondues à ma peau et n'y paraissent plus.

J'y suis,

j'ai fais mes choix, me suis retrouvé devant des murs trop grands. j'ai bifurqué, vrillé, tourné, tombé.

maintenant. je suis moi.

lundi 19 avril 2010

C'est dans la boîte

Le design s'est jeté sur moi, du haut de la colline, et m'a proposé de continuer à rouler avec lui.

C'était la fin de semaine stressante : celle des tests préparatoires à l'UQÀM pour le programme de Design Graphique. C'était une nuit sans sommeil, parsemée de nouveau concepts et d'inquiétudes. Mes méninges crachaient une idée à la seconde, mon esprit les rejetait aussitôt (trop simple, trop commun, premier niveau).

9h15, l'heure fatidique.
10h45, l'heure finale.

deux semaines et je serai délivré (ou déçu). Dans tous les cas, il me reste le plan B : Barcelone. (c'est beau rêver)

jeudi 15 avril 2010

La cours des grand ou comment être ailleurs, mais chez soi

C’est près d’une heure à l’avance que je me suis engouffré dans l’antre de la bête aucunement féroce d’Orange Tango. Arborant une ambiance de travail silencieusement agréable dans un décor loft-urbain, je fus toutefois soumis à un important « yeutage » lorsque mon doigt se posa sur la sonnette. On pourrait même appeler cela « être dévisagé ». Il faut dire qu’avec mon sac à laptop et mon sac de simili-voyage, j’avais l’air d’un fils perdu qui cherchait refuge chez la cousine de l’autre.

On parle de moi. Je suis trop à l’avance.

Malaises.

On m’appelle Sébastien, me propose du café, de l’eau, de l’électricité, mais je sens que je dérange. Le point : si je quitte cette salle à dîner digne des 7 nains version moderne, je m’expose aux travailleurs qui quitteront des yeux leur 20po pour se questionner sur mon départ qui est encore plus hâtif que mon arrivée.

Tentatives de socialiser : check.

Elle s’appelle Gabrielle et a fui le laitier, se réfugiant en mon repère (la cuisine vitrée), ce qui a entraîné un « si tu veux te plugger, y’en a une dans le coin là-bas » ainsi que quelques questions à propos de projets.

J’ai peur d’avoir l’air du gars-qui-pousse-trop-sa-luck. J’aurais peut-être dû quitter, même pas entrer, attendre le groupe qui arrivera dans, quoi, encore 20 minutes maintenant ?

Je travaille sur des projets, me sent jugé et les cache dès qu’on m’approche. Je n’ose même pas sortir une bribe de mon portfolio : rien n’est plus critique qu’un graphiste. Et LÀ, j’aurais l’air de ce que je ne suis pas / ne veux pas être.

Les employés ont l’air heureux et des ondes musicales (radiohead?) me parviennent parmi les bourdonnements de conversations. Lieu bien situé, bien éclairé, beau projets (culturels).

VERDICT : My bad. Merci à Gabrielle d’avoir fait en sorte que je ne me sente pas trop mal. J’veux y travailler

vendredi 9 avril 2010

Graphisme

j'avais parlé de moins de sentiments
j'avais parlé de plus de visuel

en voici.
directement depuis le portfolio
pas encore imprimé

UQÀM
j'attendrai de tes nouvelles avec impatience







Opportunités

C'est tout qui est en même temps,
c'est une vie scolaire
mais aussi la fin d'un étape
le début d'une autre

et voilà que s'ouvre doucement la porte

je me croise les doigts

samedi 3 avril 2010

Je suis en retard

La paresse s'est emparée de moi. À mesure où le portfolio avançait, à mesure que le stress diminuait. C'est comme si tout mon poids qui me forçait à travailler s'est volatilisé, avec mon assiduité.

J'ai les sujets en tête, j'ai justement le meilleur des articles en tête. Mais je me questionne encore.

Dois-je réellement retourner et retourner encore les sujets recyclés ? Oui. Chaque point de vue est différent bien que similaire et mérite d'être pixelisé.

ark.

mardi 30 mars 2010

J'ai trop à dire

Je suis enrhumé, sinus gonflés à bloc (encore), amygdales en expansion.

j'ai les sujets
j'ai les mots
j'ai juste pas envie

je pondrai bien vite et d'un seul coup tous ces blancs

sous peu

dimanche 21 mars 2010

21022010

210.220.10
2221100
322120
8
r90

les chiffres parlent d'eux-même
1/ 8•r90

Dans l'gorgoton

110 calories
1g de lipides
105mg de sodium
12g de sucre
0,61mg de thiamine
4.4mg de fer

pour 3/4 de tasse

EXTASE

mercredi 17 mars 2010

#addicted @achatenligne

j'fais passer mes désirs avant mes devoirs

#badbehaviour

Concept

Bienvenue dans l’arène du client-roi, où tous vos souhaits sont exaucés à condition de bien vouloir se plier.

Je n’avais jamais réalisé à quel point le monde professionnel était une jungle touffue où ses animaux féroces se battaient tous pour le même morceau de viande. C’est assis à l’ombre, entre deux fenêtres, un mur bleu et l’autre blanc, que cette pensée me vient : « J’vais travailler dans la faune. »

Je vais devoir plancher, penser, trouver, chercher d’abord, esquisser, conceptualiser, réaliser, couper, coller, appeler, engueuler, stresser, et même – sûrement – en pleurer. Je serai machine-à-créer servant les sages maîtres d’en haut.

Et c’est pas l’pop qui va m’en sauver.

J’anticipe ce temps. Peut-être est-ce ma raison d’exil universitaire. Peut-être est-ce ma manière d’attendre pour devenir un fauve accompli. Mon jour viendra et je serai couronné. Pour le moment, je suis encore materné. Un genre de poupon envieux des oiseaux sachant déjà voler.

J’ajoute les espaces en espérant toutefois qu’ils soient faciles à enjamber. C’est drôle de penser que l’humain, par moments, est incohérent. Il va à gauche quand le but est à droite, regarde en l’air alors que le réel danger se trouve à ses pieds et dévie les regards pour éviter les malaises.

Le pire dans tout ça : j’ai la capacité de le faire. J’ai besoin du coup de pied (pas en tout temps par contre).

N’advienne que pourra, c’est ça le dicton ?

Enfantillages

Quelle est l’une des notions primaires que nos parents nous enseignent à notre plus jeune âge ? Toujours dire la vérité.

Je ne relancerai pas le débat sur quand doit-on la dire ou pas, mais je tiens à partager mon point de vue sur certains événements. Ou plutôt, je cherche à étaler mes questions pour ceux et celles qui souhaitent y répondre, ou encore qui s’en posent également.

Les rumeurs, les commérages, les impressions. Trois choses qui, selon moi, sont bien distinctes, mais qui, dans les oreilles de l’un ou de l’autre, peut sonner faux, engendrant malentendus, disputes et incompréhensions des plus totales.

Rumeur : nouvelle qui se répand

Commérage : bavardage médisant

Impression : sentiment envers quelqu'un, né après un premier contact

Donc, une impression n’est fondée que sur son propre jugement et n’est pas vérité crue, pure et dure. Le commérage tend à répandre une nouvelle fausse et mesquine dans le but d’atteindre autrui et les rumeurs sont des faits non fondés répandus, le plus souvent de bouche à oreille.

Cependant, est-ce que témoigner de son impression à un lot de personnes devient automatiquement rumeur ? Ambigüité.

Alors, pour se protéger de tout et de tout le monde, on devrait commencer chaque conversation témoignant d’une opinion avec un « Selon moi et seulement moi… » ? Y a-t-il seulement une manière de se protéger contre les oreilles/langues de vipère ?

Je crois qu’il faut apprendre, comme dans un billet précédent, à analyser, peser, comprendre et ensuite argumenter. De bien sages paroles difficiles à adapter à toutes situations.

Enfantillages d’enfants trop grands

Cratère

C’est parce qu’on est tout simplement vivant que les cratères ne cessent de nous pourrir la vie. Les mots sont quelque peu forts et pourraient appartenir à la bouche d’une adolescente en pleine crise, mais les images fortes sont mes préférées.

C’est un trou béant, causé par un météorite venu de nulle part, sans prévenir. Un jour, il percute, soudainement, remuant les alentours : ondes de chocs à prendre avec un grain de sel. Ils laissent derrière eux des dommages momentanés, rien que la nature ne peut arranger, rien pour que l’Homme cesse d’exister. Reste qu’il se peut que ce soit une fin du monde matinale.

Suite au cratère : l’enflure. Le mal suit, l’envie d’arracher n’est pas très loin. L’humiliation, la honte pour certains.

Ils essaient de les empêcher, les diminuer, les restreindre par divers moyens. On se râpe, d’assèche, se martyrise soi-même pour un brin de commun.

On y passe tous

Ils s’en vont tous,
pour mieux revenir, parfois.

lundi 15 mars 2010

« j'pas un cave »

aujourd'hui, j'avais presque rien à faire, mais j'me sentais quand même productif. J'étais « mindé » à tout faire, et j,ai tout fait! C'est ça la joke.

Mon corps est étrange et réagit différemment de jour en jour. Up, down, UP, down (niveau productif, bien entendu). Aujourd'hui, j'avais le soleil, j'avais les passages piétons qui se déclenchaient à mon arrivée. Un peu plus et les oiseaux chantaient, les passants dansaient avec moi sur la musique qui sortait de nulle part.

j'étais dans high school musical remixé avec blanche neige

et là, après cette caude journée, j'suis dans mon salon froid, sarouls et v-neck, dans un sleeping bag pou rme réchauffer et j'écoute la télé pré-mâchée. Et me voilà tout excité devant «La vie simplifiée»

FLASH
c'est plate comme blogposte. J'm'excuse...

Pour remédier à la situation, je souligne le fait suivant : les gens qui rient / sourient, nous permettant ainsi de voir leurs dents inférieures, c'est étrange. C'est peu commun.

Deuxième fait agréable à savoir : mes colocs viennent de prendre leur douche, m'empêchant ainsi ce droit légitime pour cause de manque d'eau chaude. Alternative possible : attendre 2heures AM et mourir demain.

Troisième fait : les annonces de régions, c'est nul.

Espérant avoir renchérit cette annonce ?

dimanche 14 mars 2010

J'étais en retard

Résolution : un post par jour.

Voilà, j'me rattrape.

J'ajoute un brin musical à ce blogue sentimental presque comique. J'ai découvert il y a peu de temps une chanteuse étiquetée UK. Un mélange de Bjork et de je-sais-pas-trop-qui, mais reste que j'me suis mis à la redonner un peu trop souvent.

mesdames et messieurs, voici Emiliana Torrini et Jungle Drums.

enjoy

jour de Gris

Mère nature me punit peut-être d'être péjoratif ces temps-ci. J'ai une journée de congé et il fait gris comme un chat la nuit. Hier, c'était le soleil, le beau temps et j'ai rien vu passer. J'étais l'esclave du tempo « centre-d'achat » et tentait de vendre, de capturer de beaux moments en famille qui n'est pas la mienne.

Par moments, je les envie.

J'suis habillé «décâliss» et j'ai envie de l'être. J'ai avancé l'heure et fait la vaisselle. Sûrement les seuls actes actifs de ma journée mis à part manger de temps en temps. Pourquoi, quand on fait rien, on a toujours envie de s'empifrer? On veut punir les paresseux j'imagine, quelque chose comme «aide-toi et le ciel t'aidera» sorti de la bible encore.

J'écoute les mélodies achetées sur itunes qui se ressemblent toute sans être du même artiste. Un beat molo et une ambiance de fin de soirée (putain il n'est que 14:28:07, précis en plus). Je suis dans le salon et j'observe, je pense sans trop réfléchir. Trop réfléchir, ca rend fou. C'est probablement ce qui est arrivé à André Sauvé...

J'ai pourtant pas l'impression de m'ennuyer. J'ai en tête tout ce qu'il faudrait faire, mais préfère la torpeur et l'engourdissement de mes jambes plutôt que de bouger et réchauffer mon pauvre corps trop endormi pour la période de la journée.

Je pourrais partir en peur et évaluer tout ce que j'ai à faire pour cette semaine, tout ce que j'aurai à payer l'année prochaine. J'pourrais aussi me frustrer contre Twitter que j'apprécie un peu trop pour l'haïr. J'pourrais trouver quelque chose à classer, juste pour procrastiner un peu. J'pourais laver la salle de bain qui en vaut vraiment pas la peine pour ce qu'elle a l'air... j'pourrais éplucher du plafond la peinture qui écaille (my god c'est tentant).

Mais j'fais rien.

Aujourd'hui, j'suis lâche.

Jour de pluie

samedi 13 mars 2010

P M S

«J’ai cru ne jamais te revoir»


C’est samedi soir et je suis encore plus enragé qu’à l’habitude. J’suis fatigué, j’ai envie de dormir et j’suis pas parlable. C’est pas que j’le veuille, j’suis comme ça, ce soir.

Les hommes ont leur semaine également. Ils ont leurs « boutons » par mois. C’est certainement prouvé scientifiquement. Ils ont leurs moments de faiblesse et pleurent devant un film de Disney. Ils ont des sautes d’humeur, veulent tout faire, ont des goûts de femme enceinte et ne veulent surtout pas dormir seul.

Une fois par mois.

«Je t’aime»

vendredi 12 mars 2010

Échec

J'ai reçu aujourd'hui mon premier échec par poste. Un des plus important : l'admission à l'Université.
J'en ai pas long à dire, si ce n'est que c'est dommage de ne pas être accepté dans un domaine connexe à celui où l'on a étudié. Par chance, mon premier choix est stagnant. J'attends encore.

Go Portfolio Go

17-18 avril sera la date de tombée

Guillotine ?

mercredi 10 mars 2010

into it

Je suis l’incruste au milieu des universitaires. J’explore les lieux qui me seront bientôt trop connus. Quelques mois seulement et je serai des leurs, je serai dans la nouvelle cours des grands, la cours supérieure. Écouteur à l’oreille, soleil plombant, les conversations et les inquiétudes se succèdent. Je suis seul et j’attends. Une attente qui est de plus en plus récurrent dan mon monde. Ce sujet latent qui ne cesse d’occuper mes textes, mon esprit.

J’ai chaud, j’suis pas à l’aise et j’ai pas internet. J’ai planché sur mon portfolio, mes projets à réimprimer, et maintenant je ne sais plus où donner de la tête. Je ne souhaiterais que croiser un visage familier afin de converser, passer le temps, passer mon heure et demie.

Les talons qui claquent, les murs bruns, l’air étrange et les particules de poussières qui flottent dans l’air par cette journée ravissante de printemps précoce. Je devrais être à l’extérieur et jouir de cette température alarmante, mais j’ai la crainte d’explorer. Et pourtant, je devrais…

Je ne suis pas assez curieux, je crois. En tant que « designer junior », je devrais être à l’affût des enjeux sociaux, des nouveautés et des faits divers de l’actualité. Je devrais m’informer sur les gourous du Design, les « big shot » de mon époque. Je commence à le réaliser. Je commence à penser à peut-être le faire.

Qu’est-ce qui m’en empêche ? Sincèrement, je ne le sais trop. La paresse ? Peut-être, peut-être pas non plus. J’ai toujours été le genre de « travailleur » acharné qui se donne à fond dans le travail, les études et ne cesse de vouloir performer.

À force d’avancer en ligne droite, mes visières se sont rapprochées. Comme le cheval du Vieux-Montréal qui fait faire des tours de calèche aux touristes. J’suis mené par les consignes scolaires faut croire.

Bienvenue, nouveau moi.

lundi 8 mars 2010

Ancré

Ça m'est rentré dedans sans trop m'en rendre compte, un poignée de poivre qui brûle encore plus que le sel sur une plaie ouverte. Un poing dans la poitrine qui maintient son étreinte pour sentir mon pouls à la source.

J'en redemande

Pas d'échappatoire, seulement une prise qui tire à l'hameçon et ne décroche pas. Ne décroche pas. Reste. Malgré l'aspect déchirant des propos, je n'en suis pas moins plus heureux, accompli, comblé.

J'suis assis seul dans le fauteuil qui cale, celui qui est toujours plus confortable à deux.

Je sais maintenant pourquoi on l'appelle la moitié.

J'ai la Lumière, et j'ai Le Plus Grand

dimanche 7 mars 2010

Ce soir

Je pleure du succès des autres et du refus potentiel

Diluvienne

Mon flux d'inspiration est à la baisse (mauvais timing)
J'ai perdu la main, le tour, la «twist».
Mon vocabulaire s'échappe et ruisselle sur le pavé, piétiné par âmes pressées et faune urbaine.

La période où l'envie est prédominante, où les obligations voudraient effectuer une sortie de route ou encore rouler à contre-sens, prendre le champs. Juste pour une semaine encore, une parcelle de temps allouée au plaisir et la paresse. Une pause momentanée où les moyens ne seraient que passé, où tout, même l'impossible, serait possible.

C'est pourtant simple.
Et impossible.

Je ne raconte pas de grands idéaux politiques.
Je ne commente pas sur les collections abracadabrantes.
Je ne réinvente pas la roue.
Pourquoi insister alors ?

Comme elle le dirait :« Je le fais pour moi »

36 - 24 -36

J'ai un sky-blog, j'ai myspace. Facebook, twitter et un autre blog. J'ai multiplié les adresses e-mail de caramail à gmail, et pourtant, je ne me sens pas plus accompli. Avant, il y avait le nintendo, ensuite les Sims, et, finalement, voici les applications, les miniclips. Comment perdre mon temps et me provoquer des frustrations.

En quoi les émotions viennent-elles à se mêler aux pixels ?

Merci de rendre public ce qui aurait pu et sûrement dû être personnel
Merci, réseaux sociaux.

samedi 6 mars 2010

Let it fall

Être impartial, c'est toujours ce qu'on m'a dit d'être. D'analyser, de comprendre, de récolter les faits, décortiquer les versions. On m'a fortement conseillé d'être un CSI de façon personnelle pour pouvoir faire et réagir décemment.

L'impulsivité est une réaction normale de l'être humain, agir spontanément, sur le moment, sans réfléchir. Je comprends les écarts de conduite et suis même capable de les reconnaître. Hors, lorsqu'on outrepasse les limites, les excuses sont de mise.

Mea Culpa
J'ai fait des erreurs dans ma vie. Comme tous. Je les reconnais.
Cependant, mes derniers écarts de conduite ne sont que justifiés.
Les langues de vipères ne peuvent que se garder leurs drames à gogo.

Les conseils du jour :
1- Vérifier si le jeu en vaut la chandelle
2- Prendre du recul
3- Recueillir les faits
4- Prendre du recul (question d'être certain de sa shot, tsé)
5- Établir son opinion en laissant de côté son favoritisme

Merci, maintenant, de bien vouloir me laisser vivre ma vie.

*PS
Je trouve le tout dommage. Le talent démontré n'est pas à la hauteur du personnage

J'avais une idée

J'étais dans la douche en train de chanter des refrains pop (comme d'habitude) au grand désespoir de ma coloc quand j'ai eu un flash, subitement. Tout d'un coup, trois noms d'articles sensés me sont apparus, et l'idée de les écrire s'est emparée de moi. Comme vous vous en doutez, je n'ai pu que les oublier en ne les notant pas.

Cette sensation de les avoir sur le bout de la langue, de ne pouvoir récupérer cette bribe de mémoire.

frustrant

mardi 2 mars 2010

Consommation

22 :39 :50
je suis seul dans un café presque inconnu près de tout qui m’est quand même inconnu. J’entends la musique lounge, les gens discuter et mes doigts tapper comme un fou sur le clavier trop usé. Les touches collent et les cafés se succèdent. Malheureusement pour moi, je ne suis pas un habitué de cette drogue caféine.

Mon speed à moi, j’en prend pas trop trop souvent. Ca jaunis les dents, rend le monde agressif et ne me permet pas de performer à cause de la dépendance. J’en prend pour me réchauffer, j’en prend pour qu le temps passe.

Ca fait 3.

Depuis 22 :00

Tout se bouscule et mon cœur bat à tout rompre. Saleté d’idée aussi de devoir tout boire d’un seul coup dès qu’on me met quelque chose entre les mains. Même chose avec l’alcool, sauf que là, j’dormirai pas. Simple prétexte pour pouvoir rester dans ce café.

D’ailleurs, c’est quoi les règles ? On peut rester combien de temps dans un café non achalandé pour consommer seulement de l’espace ? J’me sens obligé de commander, même si j’suis en train d’exploser et que mes pupilles dilatées voient trop grand pour rien.

J’débute un projet, passe à un autre, parle à des inconnus, socialise avec le wab, ouvre 82 onglets et trouve ca quand même intéressant d’écouter une chansons française acoustique.

Plus jamais.

(pardonnez les fautes, je ne suis qu'impatient)

lundi 1 mars 2010

Je Joue

Je suis de retour aux sources comme on dit. Entouré de champs, d’écoles secondaires et de petites rues aucunement passantes. Je suis « chez moi ». C’est mon tableau, mes couleurs, mais les personnages de ma scène ont été remplacés. Ils ont grandi. C’est le cours des choses, c’est la vie. Bienvenue en banlieue, ce 450 et ses maisons semblables, ses voisins qui connaissent tout du téléjournal 17h et du journal de Montréal.

C’est le renfermé, c’est l’humidité, c’est l’odeur de cigarette qui rôde. C’est les maux de tête et l’ennui qui s’incrustent et colle aux murs défraîchis. Une monotonie.

La crainte s’empare et les inquiétudes d’avenir recommencent à trotter, tourner en rond dans ce bocal qui aimerait n’être que d’eau salée où il fait bon flotter. Je vois un appartement, des perspectives d’avenir et du bois franc foncé. Je vois de la brique, du IKEA nouveau genre, des toiles et un mur complet de photos encadrées. Mais les cartes s’embrouillent et l’écran plat disparaît…

Il y a les avantages. Mais la paresse l’emporte et les minutes s’additionnent. Savoir choisir entre le portefeuille et la logique. Peux-t-on se priver pour la proximité ?

Peu importe. J’vais écouter les parents avec mon mal de tête, mes sinus bouchés et la télé qui griche.

JE NE SAIS QUE CROIRE

C’est à vox, un lundi soir, que Michelle Blanc me parle de pornographie… Industrie innovatrice qui serait à l’origine du VHS, des DVDS, de TWITTER et des industries pharmaceutiques. Il (elle?) nous recommande d’en consommer régulièrement pour notre apprentissage.

Donc, lorsqu’on consulte de la porn, ce n’est que recherche et développements.

On m’a toujours enseigné que l’image projetée par la pornographie n’était que futilité et mensonge, visant à dénaturer l’amour et le respect mutuel. On m’a bombardé de monologues féministes revendiquant le droit des femmes et le machisme des hommes trop musclés sans protection. Et maintenant, du haut de mes 20 ans, on me suggère d’y aller pour apprendre.

Je ne dis pas qu’il n’y a que du mauvais, je ne dis pas qu’il n’y a que du bon, mais comprenez que ces propos me laissent perplexe.

vendredi 26 février 2010

Vide

Je suis le zombie qui réside sur la frontière, la carcasse vide remplie de paroles sourdes et de slogans bonbons. Je mâche le visuel et le recrache pour le vendre, je me courbe aux exigences et insatisfait les dirigeants. Je trouve du sens en ces paroles qui parlent à tous et me laisse bercer au son d'une symphonie filmique. Je regarde les heures et entasse les minutes. Je.

let it go

En ce moment...

j'aimerais être habillé comme toi

jeudi 25 février 2010

Brin de nostalgie

ça s'installe sans trop crier gare, ça perturbe notre mémoire sans qu'on le demande, mais c'est là.
j'ai la nette impression que chaque parcelle du passé possède sa chanson, son moment propre à lui et que ces épisodes s'amusent à surgir de nulle part, soulevant la mince couche de poussière sur le vernis.

Une «ride» de char, un party quelconque, une première rencontre, un moment passé, un moment à venir.

Merci à ceux qui font partie de cette mélodie.

lundi 22 février 2010

Crash

c'est parce que le monde est différent qu'il peut enfin tourner. C'est parce qu'il y a le pire qu'on sait qu'il y a meilleur.


On se rend compte de l'importance des choses que trop tard, parfois. Puisque l'effet papillon n'est pas réellement que fiction. Parce que le monde est réellement petit.

J'ai par moments une déconnexion. Un moment me permettant d'évaluer de manière partiale ce qui m'entoure, les réactions, les gens. Se transposer dans le corps d'un autre, imaginer sa vie, comprendre ses agissements. On le fait trop peu, trop peu souvent. Les conflits sont simple à régler. Suffit de comprendre, non?

la vie devrait être comme celle d'un enfant de deux ans.

jeudi 18 février 2010

Il ne suffirait que d'un mot

J'en suis venu à une conclusion ce soir : de petites choses nous affectent et nous changent.

Hier, j'étais dans ma cuisine étrangement bondée d'âmes vivantes et je cuisinais. Pas n'importe quoi, pas pour n'importe quoi : c'était ma première soupe. Pas une Campbell's pré-faite, une vraie de vrais soupe, avec des ingrédients, des épices et de l'effort. C'est à ce moment que j'me suis rendu compte que j'étais vraiment un adulte. C'est à ce moment là que j'ai eu tous les flashs où je demandais à ma mère d'en faire, puisqu'elle était tellement meilleure que toutes les autres. Quand j'allais chez ma grand-mère et qu'on en mangeait en regardant The Price is Right, entre deux tartines de pain à la margarine.

Maintenant, j'ai plus besoin qu'on me la fasse : j'suis capable. Ça goûte la même chose, c'est la même texture et ça sent comme dans l'temps. Reste que, hier, j'ai perdu d'un coup cette dépendance. Aujourd'hui, j'suis seul et j'peux m'gérer. Aujourd'hui, je dois me gérer.

C'est pour ça que j'suis morose, que je prend du recul. J'suis un adulte. J'ai le coeur d'un enfant (voir le dernier post sur le comfort food).

Et aujourd'hui, alors que je reviens du boulot, il n'y a même plus ces «bonsoir» qui m'accueillent, même plus de «bonne nuit». Je suis seul dans un salon trop grand avec la télé trop vite et mon ordinateur trop plein.

Pourtant, un contact humain aurait fait ma soirée.

damn technologie.

mercredi 17 février 2010

Comfort Food

Aujourd'hui, je ne déballerai pas mes sentiments sur le pavé pour qu'il pleuve et neige sur ce qui reste de mes maux d'émotions. Aujourd'hui je parlerai de ce qui nous réconforte lorsque tout semble aller de travers, lorsque l'ennui nous prend à la moelle et que le froid ronge ce qui reste de nos os.

La nourriture :n.f. Ce qui nourrit, ensemble des aliments destinés à nourrir l'homme et les animaux, à réparer leurs forces, entretenir leur existence.

Certains la prennent pour combler un vide, d'autres simplement par habitude, mais moi je l'adule. Faut pas croire que je suis obèse, ou que je m'empiffre de McDonald's. Moi, c'est les céréales qui me font baver. Pas les sortes avec plein d'étoiles. Pas les sortes plein de chocolat. Pas les sortes avec plein de petits fruits fancy et un 100% blé entier. Moi, c'est les Spécial K.

C'est pas comme les Rice Krispies, parce qu'elles sont plus plates. C'est pas comme des corn flakes, parce que c'Est du riz. Elles absorbent le lait de manière à ce qu'on puisse les manger à tout moment. On y ajoute du sucre, c'est plus du tout santé. On rajoute des petits fruits congelés, c'est l'inverse.

Le plus beau, c'est qu'on peut les mélanger avec TOUT. Les lucky charm, pour avoir un petit peu de punch. Des Nestlé Quick, pour retomber en enfance. Des Froot Loops, pour joindre l'utile à l'agréable. Pour un souper, un déjeuner, un brunch, un dîner tardif, elles sont de toutes occasions.

Longue vie aux déjeuners.
Longue vie aux Special K.

mardi 16 février 2010

Lost

Détestez-moi, je vous prie

lundi 15 février 2010

il est étrange

Il est étrange de penser que les sentiments ne sont pas les mêmes pour tous. Hors on ne peut les mesurer, ni les comparer. On ne peut se mettre sur un niveau supérieur alors que tous sont égaux aux yeux de la Charte. Le sommes-nous tous réellement?

simple interrogation.

Il est étrange de penser que nous avons des préférences et que certains faits nous viennent de bagages génétiques. On ne goûte peut-être même pas tous de la même façon, et il n'y a aucun moyen de le savoir

simple constatation

Je ne verrai probablement jamais les mêmes couleurs que la majorité de la population. Vous ne verrez jamais le monde de ma manière confondante. Le daltonisme est léger, répandu, mais qu'est-ce que de voir les vraies couleurs? Y en a-t-il vraiment?

simple, mais difficile à savoir.

dimanche 14 février 2010

Hopes

j'ai changé l'eau en vin, mais les minéraux se collent à mes pores, bouchant toutes parties désirant respirer.
Je suis devenu imperméable, hermétique.
Un ziploc difficile à ouvrir
Un ziploc difficile à fermer.

J'suis plongé dans l'goudron pour ressortir plus blanc qu'immaculé

Motivation

Ça fait des jours que j'y pense, des mois. J'attends toujours l'illumination pour pouvoir me donner un coup de pied, un once de motivation à réimprimer, coller, couper, monter mes projets à portfolio. J'dois créer, penser, courir, transférer, convertir avant la mi-mars. J'dois avoir tout terminé pour la possibilité d'acceptation. J'dois passer, j'dois réussir.

C'est fou comment nos projets semblent désuets vu de notre oeil critique. C'est fou comment nos idées ont l'air moins bonne que celles postées sur le blog de Paprika. C'est fou comment j'ai peur.

V's day

there are many things that i would like to say to you
but i don't know how

aujourd'hui, j'fais mon original et parle de la st-valentin
j'parle de la fête des amoureux, de la fête de ceux qui s'entendent à merveille entre eux.

j'pense qu'il est un peu utopiste de penser qu'une relation saine est sans malentendus, sans prises de becs de temps à autres. La st-valentin est devenu - là encore je sais que je suis original - aussi commerciale que Noël, si bien qu'on la déteste encore plus qu'avant. Les célibataires, au lieu de prôner l'amour, lancent des regards malsains aux couples qui se dévorent des yeux, les enviant.

La st-valentin, c'Est la fête de la jalousie et de l'égoïsme. C'est la fête des mangeurs d'émotions et des chicanes d'attentes non remplies. C'est la fête du rouge, du sang, des bars avec thématique lite-stick «pour emporter», la fête des orgies entre «amis» et de bain aux pétales de roses. C'est la fête de la famille pour ceux qui sont trop jeunes.

pour mois, c'est la fête de la distance.
cupidon a tiré sa flèche quand j'étais en visite - bravo pour le timing -

where were you

mercredi 3 février 2010

Trouvez un camp

j'ai perdu certains éléments, certaines fractions de l'être qui m'étaient essentielles. Les temps changent, on change aussi, tout comme nos perceptions. Hors, nos valeurs ne sont-elles pas là pour durer, base de notre façon de vivre, de nos décisions? Nous ne sommes pas dans un roman à l'eau de rose ou encore l'une de ces comédies romantiques hollywoodienne qui nous présente des acteurs superficiels qui retrouvent soudainement leur nostalgie d'antan et effectuent une changement drastique de leur vie éphémère.


«tu changes aussi, c'est normal»


Peut-on se soigner soi-même? Peut-on, sans séquelles, vivre de nos erreurs et espérer le meilleur? Heureusement, la compréhension existe. Merci. Je le dis souvent, mais trop peu de fois je le pense vraiment. La reconnaissance, l'admiration, la passion.


J'suis gris


Je ne peux terminer par ce fait, laisser les points en suspensions. C'est la partie Claire Lamarche, le petit bout triste d'un show d'humour qui nous touche.

Merci pour la couleur apportée. Merci pour le personnage, pour les projets et les zones démystifiées. Merci pour le Gin et Florence. Merci pour les clarifications brutales mais nécessaire. Merci pour la rupture. Merci pour les années. Merci pour les mois. Merci pour le ski-doo, Picsou et le reste. Merci pour les Folies, l'Avenue, le Mont-Royal et Noël. Merci pour l'évolution, l'insanité, la lettre M. Merci pour cet été. Merci pour cet hiver. Merci pour le secondaire.

vous vous reconnaîtrez

lundi 1 février 2010

TADAH

Le voile est levé
Partiellement à découvert
Transparent, clair
Mais toujours un peu sombre sous les plis

«on ne prend pas de nouveaux clients»

Un petit plus !

Les cartes d'affaires peuvent être une plaie humanitaire. On y colle des girafes et des petits papillons, une couleur «lette» en aplat, deux trois informations en Comic Sans 14 point et VLAN ! Matante s'est fait une carte d'affaire avec son Publisher 97. Sérieusement, on a tous déjà constaté l'état pathétique de cette pièce promotionnelle importante.

Des graphistes ont décidé d'en faire pour un métier assez particulier. Toutes fictives, ces auto-promotion à saveurs typographiques savent faire rire ceux qui s'y connaissent (toutes trouvées sur un site qui, je crois, est grafika (sous toutes réserves))

ADMIREZ !




Pourquoi pas

J'ai tout d'un coup un éclair d'illumination: je ne parle jamais de passion. Je ne parle que d'émotions, de tourments ou de suppositions, d'événements au plus poussé. Jamais de ce qui m'occupe un gros minimum de 60 heures semaine: le graphisme, le design, la musique ou encore la photo.

pourquoi


J'pense que je ne le sais même pas. C'est pourquoi j'amorce le tournant. Je change le tout pour du neuf, du joyeux, du bonbon pour les yeux (toujours avec le soupçon de mélancolie textuelle par contre). Voici donc mes hauts, mes bas, mes ambitions.




Je veux être grand, le meilleur, une place au sommet. Je veux performer, avoir du talent, l'imagination, la créativité, la minutie. Je veux un studion, un loft avec mur de brique, des lentilles impossibles, une bibliothèque qui fait mon mur d'une hauteur de 9', j'veux du fer forgé avec du bois franc foncé, un mur de cadres et une 54" HD. J'veux le iphone, le ipad, le ipod touch, le imac 27 po, le mac book pro 17po pis le macbook air.



J'suis tout ou rien.

dimanche 31 janvier 2010

Dans le vide

J'ai sauté.
Encore une fois, j'ai sauté.
J'suis encore en chute libre.
Mais j'suis bien.
Peut-être que c'est normal.
Peut-être que c'est malsain.

Ça reste à voir.

Que l'entente soit commune.
Que l'attente soit récompensée.
Qu'enfin la fin finisse.
Pour que le début débute.

Allegria

jeudi 28 janvier 2010

Stratégies

Ok.



On a arraché le plaster




Fin.

mercredi 27 janvier 2010

La science, c'est bullshit

Les philosophes ont beau sortir leurs grands airs avec la raison, la dissociation des sentiments et les idéologies impossibles à réaliser. Pencher sur l'extrême n'est pas non plus la solution envisageable. La psychologie donne des sources à tous les problèmes et en trouve là où on n'en voyait même pas.

l'équilibre

C'est le concept que j'essaie de trouver. Le truc, c'est qu'il n'est ni tangible, ni visuellement remarquable. J'essaie de l'atteindre, de me retenir de tomber. Les livres qui en parlent coûtent une fortune et ne sont que bullshit dans la plupart des cas. Lire sur «comment on se sent» n'a jamais été mon fort et ne le sera jamais.

oublier

C'est le genre de chose qui m'est impossible, même si ma mémoire sait emmagasiner dans les coins sombres les erreurs, les malaises et les faux pas. C'est oublié, momentanément. C'est enfoui sous une fine couche de poussière qui l'élimine du radar, indétectable. C'est là que ce cache le reste; les sentiments refoulés, les remords, etc.

penser

C'est une chose que j'aimerais faire plus souvent avant d'agir. L'impulsivité a son bon, mais son lot de malheurs rattachés. Je fonce la tête baissée, je ne regarde pas en arrière avant d'avoir terminer le carnage, pas avant d'avoir été au bout.

trahison

mardi 26 janvier 2010

Start Over

J'essaie du nouveau. J'essaie le neuf
J'essaie de continuer, mais n'oublie pas le passé
J'archive les données, les rend accessible

Je repars en neuf
20.


pour ceux que ça intéresse
http://parabolic.skyrock.com/