vendredi 26 février 2010

Vide

Je suis le zombie qui réside sur la frontière, la carcasse vide remplie de paroles sourdes et de slogans bonbons. Je mâche le visuel et le recrache pour le vendre, je me courbe aux exigences et insatisfait les dirigeants. Je trouve du sens en ces paroles qui parlent à tous et me laisse bercer au son d'une symphonie filmique. Je regarde les heures et entasse les minutes. Je.

let it go

En ce moment...

j'aimerais être habillé comme toi

jeudi 25 février 2010

Brin de nostalgie

ça s'installe sans trop crier gare, ça perturbe notre mémoire sans qu'on le demande, mais c'est là.
j'ai la nette impression que chaque parcelle du passé possède sa chanson, son moment propre à lui et que ces épisodes s'amusent à surgir de nulle part, soulevant la mince couche de poussière sur le vernis.

Une «ride» de char, un party quelconque, une première rencontre, un moment passé, un moment à venir.

Merci à ceux qui font partie de cette mélodie.

lundi 22 février 2010

Crash

c'est parce que le monde est différent qu'il peut enfin tourner. C'est parce qu'il y a le pire qu'on sait qu'il y a meilleur.


On se rend compte de l'importance des choses que trop tard, parfois. Puisque l'effet papillon n'est pas réellement que fiction. Parce que le monde est réellement petit.

J'ai par moments une déconnexion. Un moment me permettant d'évaluer de manière partiale ce qui m'entoure, les réactions, les gens. Se transposer dans le corps d'un autre, imaginer sa vie, comprendre ses agissements. On le fait trop peu, trop peu souvent. Les conflits sont simple à régler. Suffit de comprendre, non?

la vie devrait être comme celle d'un enfant de deux ans.

jeudi 18 février 2010

Il ne suffirait que d'un mot

J'en suis venu à une conclusion ce soir : de petites choses nous affectent et nous changent.

Hier, j'étais dans ma cuisine étrangement bondée d'âmes vivantes et je cuisinais. Pas n'importe quoi, pas pour n'importe quoi : c'était ma première soupe. Pas une Campbell's pré-faite, une vraie de vrais soupe, avec des ingrédients, des épices et de l'effort. C'est à ce moment que j'me suis rendu compte que j'étais vraiment un adulte. C'est à ce moment là que j'ai eu tous les flashs où je demandais à ma mère d'en faire, puisqu'elle était tellement meilleure que toutes les autres. Quand j'allais chez ma grand-mère et qu'on en mangeait en regardant The Price is Right, entre deux tartines de pain à la margarine.

Maintenant, j'ai plus besoin qu'on me la fasse : j'suis capable. Ça goûte la même chose, c'est la même texture et ça sent comme dans l'temps. Reste que, hier, j'ai perdu d'un coup cette dépendance. Aujourd'hui, j'suis seul et j'peux m'gérer. Aujourd'hui, je dois me gérer.

C'est pour ça que j'suis morose, que je prend du recul. J'suis un adulte. J'ai le coeur d'un enfant (voir le dernier post sur le comfort food).

Et aujourd'hui, alors que je reviens du boulot, il n'y a même plus ces «bonsoir» qui m'accueillent, même plus de «bonne nuit». Je suis seul dans un salon trop grand avec la télé trop vite et mon ordinateur trop plein.

Pourtant, un contact humain aurait fait ma soirée.

damn technologie.

mercredi 17 février 2010

Comfort Food

Aujourd'hui, je ne déballerai pas mes sentiments sur le pavé pour qu'il pleuve et neige sur ce qui reste de mes maux d'émotions. Aujourd'hui je parlerai de ce qui nous réconforte lorsque tout semble aller de travers, lorsque l'ennui nous prend à la moelle et que le froid ronge ce qui reste de nos os.

La nourriture :n.f. Ce qui nourrit, ensemble des aliments destinés à nourrir l'homme et les animaux, à réparer leurs forces, entretenir leur existence.

Certains la prennent pour combler un vide, d'autres simplement par habitude, mais moi je l'adule. Faut pas croire que je suis obèse, ou que je m'empiffre de McDonald's. Moi, c'est les céréales qui me font baver. Pas les sortes avec plein d'étoiles. Pas les sortes plein de chocolat. Pas les sortes avec plein de petits fruits fancy et un 100% blé entier. Moi, c'est les Spécial K.

C'est pas comme les Rice Krispies, parce qu'elles sont plus plates. C'est pas comme des corn flakes, parce que c'Est du riz. Elles absorbent le lait de manière à ce qu'on puisse les manger à tout moment. On y ajoute du sucre, c'est plus du tout santé. On rajoute des petits fruits congelés, c'est l'inverse.

Le plus beau, c'est qu'on peut les mélanger avec TOUT. Les lucky charm, pour avoir un petit peu de punch. Des Nestlé Quick, pour retomber en enfance. Des Froot Loops, pour joindre l'utile à l'agréable. Pour un souper, un déjeuner, un brunch, un dîner tardif, elles sont de toutes occasions.

Longue vie aux déjeuners.
Longue vie aux Special K.

mardi 16 février 2010

Lost

Détestez-moi, je vous prie

lundi 15 février 2010

il est étrange

Il est étrange de penser que les sentiments ne sont pas les mêmes pour tous. Hors on ne peut les mesurer, ni les comparer. On ne peut se mettre sur un niveau supérieur alors que tous sont égaux aux yeux de la Charte. Le sommes-nous tous réellement?

simple interrogation.

Il est étrange de penser que nous avons des préférences et que certains faits nous viennent de bagages génétiques. On ne goûte peut-être même pas tous de la même façon, et il n'y a aucun moyen de le savoir

simple constatation

Je ne verrai probablement jamais les mêmes couleurs que la majorité de la population. Vous ne verrez jamais le monde de ma manière confondante. Le daltonisme est léger, répandu, mais qu'est-ce que de voir les vraies couleurs? Y en a-t-il vraiment?

simple, mais difficile à savoir.

dimanche 14 février 2010

Hopes

j'ai changé l'eau en vin, mais les minéraux se collent à mes pores, bouchant toutes parties désirant respirer.
Je suis devenu imperméable, hermétique.
Un ziploc difficile à ouvrir
Un ziploc difficile à fermer.

J'suis plongé dans l'goudron pour ressortir plus blanc qu'immaculé

Motivation

Ça fait des jours que j'y pense, des mois. J'attends toujours l'illumination pour pouvoir me donner un coup de pied, un once de motivation à réimprimer, coller, couper, monter mes projets à portfolio. J'dois créer, penser, courir, transférer, convertir avant la mi-mars. J'dois avoir tout terminé pour la possibilité d'acceptation. J'dois passer, j'dois réussir.

C'est fou comment nos projets semblent désuets vu de notre oeil critique. C'est fou comment nos idées ont l'air moins bonne que celles postées sur le blog de Paprika. C'est fou comment j'ai peur.

V's day

there are many things that i would like to say to you
but i don't know how

aujourd'hui, j'fais mon original et parle de la st-valentin
j'parle de la fête des amoureux, de la fête de ceux qui s'entendent à merveille entre eux.

j'pense qu'il est un peu utopiste de penser qu'une relation saine est sans malentendus, sans prises de becs de temps à autres. La st-valentin est devenu - là encore je sais que je suis original - aussi commerciale que Noël, si bien qu'on la déteste encore plus qu'avant. Les célibataires, au lieu de prôner l'amour, lancent des regards malsains aux couples qui se dévorent des yeux, les enviant.

La st-valentin, c'Est la fête de la jalousie et de l'égoïsme. C'est la fête des mangeurs d'émotions et des chicanes d'attentes non remplies. C'est la fête du rouge, du sang, des bars avec thématique lite-stick «pour emporter», la fête des orgies entre «amis» et de bain aux pétales de roses. C'est la fête de la famille pour ceux qui sont trop jeunes.

pour mois, c'est la fête de la distance.
cupidon a tiré sa flèche quand j'étais en visite - bravo pour le timing -

where were you

mercredi 3 février 2010

Trouvez un camp

j'ai perdu certains éléments, certaines fractions de l'être qui m'étaient essentielles. Les temps changent, on change aussi, tout comme nos perceptions. Hors, nos valeurs ne sont-elles pas là pour durer, base de notre façon de vivre, de nos décisions? Nous ne sommes pas dans un roman à l'eau de rose ou encore l'une de ces comédies romantiques hollywoodienne qui nous présente des acteurs superficiels qui retrouvent soudainement leur nostalgie d'antan et effectuent une changement drastique de leur vie éphémère.


«tu changes aussi, c'est normal»


Peut-on se soigner soi-même? Peut-on, sans séquelles, vivre de nos erreurs et espérer le meilleur? Heureusement, la compréhension existe. Merci. Je le dis souvent, mais trop peu de fois je le pense vraiment. La reconnaissance, l'admiration, la passion.


J'suis gris


Je ne peux terminer par ce fait, laisser les points en suspensions. C'est la partie Claire Lamarche, le petit bout triste d'un show d'humour qui nous touche.

Merci pour la couleur apportée. Merci pour le personnage, pour les projets et les zones démystifiées. Merci pour le Gin et Florence. Merci pour les clarifications brutales mais nécessaire. Merci pour la rupture. Merci pour les années. Merci pour les mois. Merci pour le ski-doo, Picsou et le reste. Merci pour les Folies, l'Avenue, le Mont-Royal et Noël. Merci pour l'évolution, l'insanité, la lettre M. Merci pour cet été. Merci pour cet hiver. Merci pour le secondaire.

vous vous reconnaîtrez

lundi 1 février 2010

TADAH

Le voile est levé
Partiellement à découvert
Transparent, clair
Mais toujours un peu sombre sous les plis

«on ne prend pas de nouveaux clients»

Un petit plus !

Les cartes d'affaires peuvent être une plaie humanitaire. On y colle des girafes et des petits papillons, une couleur «lette» en aplat, deux trois informations en Comic Sans 14 point et VLAN ! Matante s'est fait une carte d'affaire avec son Publisher 97. Sérieusement, on a tous déjà constaté l'état pathétique de cette pièce promotionnelle importante.

Des graphistes ont décidé d'en faire pour un métier assez particulier. Toutes fictives, ces auto-promotion à saveurs typographiques savent faire rire ceux qui s'y connaissent (toutes trouvées sur un site qui, je crois, est grafika (sous toutes réserves))

ADMIREZ !




Pourquoi pas

J'ai tout d'un coup un éclair d'illumination: je ne parle jamais de passion. Je ne parle que d'émotions, de tourments ou de suppositions, d'événements au plus poussé. Jamais de ce qui m'occupe un gros minimum de 60 heures semaine: le graphisme, le design, la musique ou encore la photo.

pourquoi


J'pense que je ne le sais même pas. C'est pourquoi j'amorce le tournant. Je change le tout pour du neuf, du joyeux, du bonbon pour les yeux (toujours avec le soupçon de mélancolie textuelle par contre). Voici donc mes hauts, mes bas, mes ambitions.




Je veux être grand, le meilleur, une place au sommet. Je veux performer, avoir du talent, l'imagination, la créativité, la minutie. Je veux un studion, un loft avec mur de brique, des lentilles impossibles, une bibliothèque qui fait mon mur d'une hauteur de 9', j'veux du fer forgé avec du bois franc foncé, un mur de cadres et une 54" HD. J'veux le iphone, le ipad, le ipod touch, le imac 27 po, le mac book pro 17po pis le macbook air.



J'suis tout ou rien.