dimanche 31 juillet 2011

upside



down

Sale Caractère

Je suis un mur blanc
Un douce courbe à sa jonction au sol
Un sol blanc.

Un canevas de créativité
L'ode des jours qui passent.
Je suis ce que je ne suis pas
J'existe?

Je n'ai ni définition, ni préférences,
Au plus, j'accompagne un champs lexical.
J'erre et déplace de l'air.
Je vis?

Je suis là
Pour qui, pour quoi, pourquoi?
Je suis un travail.

Non.

Je ne m'efforcerai plus, dorénavant.

J'ai tenté de forcer les choses, encourager la discussion, relancer.
Réponses vagues, absentes, avec délai improbable et trop long.

Il faut mettre du sien, il faut mettre de l'autre, il faut un commun accord.
C'est une addition pure et simple qui ne fonctionne plus si un élément se casse la gueule en chemin. J'imagine que c'est encore le genre de truc qui ne se prévoit pas, qui arrive on the spot, à l'improviste.

La spontanéité, j'aime ça. C'est bien dans un couple, c'est l'fun en amitié, plaisant dans la vie de tous les jours, sauf que ça peut faire suer à grosses gouttes de déplaisance quand l'équation passe à côté de ta parabole.

Échec et Mat(hs)

mercredi 27 juillet 2011

Explications

5
Phase d'engourdissement, une torpeur. Je ne sais comment elle commence ni quant, mais quand elle se présente, le froid me gagne et je sombre patiemment. Heureusement, ça ne dure jamais trop longtemps. Juste assez pour causer, juste assez pour des conséquences.

4
Prise de conscience. Après l'oubli volontaire, j'ouvre les yeux et constate. Liste des méfaits, des résolutions, des excuses. L'encre défile aussi vite que ma pensée et les mots s'embrouillent. Je n'ose trop, j'ose peu, du pareille au même.

3
J'ose, saute à l'eau, espère beaucoup et pense reçevoir autant.

2
Calme, douceur, quiétude. Ça se place, les réponses sont trouvées et le temps est passé.

1
De retour à la case départ.

Les périodes sont variables, éphémères et provoquées selon les événements, l'entourage, la température. En un mot, la Vie.
J'ai l'air psychotique, acharné et bipolaire, ne pas savoir ce qu'il me plait, qui me plait et dans quelle mesure je désire, j'espère et crois. Rien n'est certain dans cet univers, tout est tangible mais rien n'y est vraiment indéfiniment. Il y a de ces pièces d'art qui restent des millénaires, qui ne tiennent qu'au thermomètre et à cet espace plastique, irréel en soit. Un dérèglement du système central, un crash, une bombe : néant.

Tous ces efforts, tous ces millénaires.
Un souffle.

Comment parler d'anéantissement sans parler de la bêtise humaine... mais c'est un autre combat, pour un autre soir, une autre fois.

vendredi 15 juillet 2011

Fou

J'suis impulsif et c'est ce soir que ça sort.
Je déteste ressentir ce petit grincement aux dents, pincement au coeur, celui de l'ennui, celui de la jalousie.

Un moment où l'on choisit un camp, un moment où l'on décide d'ignorer, de repousser et de faire la part des choses. Même quand les instants de malaise sont passés, quand le pire s'est dissipé de son brouillard épais, reste toujours cette pointe, cet éclat agressant.

J'ai le goût de détester, mais c'est accorder trop d'importance.
C'est dangereux, être,
encore plus de rester.

C'est final
C'est fini
C'est la vie

Long Time Ago

Il y a de cela un bail que j'ai écris, une éternité que dis-je.
j'ai abandonné Tumblr, délaissé blogspot et concentré mes esprits dans cette institution scolaire qu'est l'Université.

C'est l'été, je suis en vacances, je perds mon temps à écouter Buffy contre les Vampires saison 7.
Je me nourri des répliques nulles et trop faciles et des effets spéciaux de qualité minables.

Je mets mes aspirations à PAUSE, mes comptes sont payés et mes bras grands ouverts pour accueillir le soleil qui daigne montrer le bout de son nez par moments. Je profite de la piscine, règle ce qu'il y a à régler et passe le temps à vivre, tout simplement.

Si C'est bien une chose que j'ai apprise au cours de ces années d'appartement, c'est de laisser aller les choses tout en ayant conscience des conséquences d'une procrastination accrue.