lundi 1 août 2011

Ce soir

J'écris avec un peu de texte qui sors de mes doigt avec du bailey's qui sort au rythme de mon haleine. J'ai le coeur léger et l'âme en paix, j'suis flottant, comme un cadre aux photos qui se balancent dans le vide. Sans artifices, seulement des surplus, des accessoires, des fioritures qu'il faut à tout prix éviter.

Je peins le non-sense et allège le normal. La normalité en fait, c'est quoi ? C'est ce qu'on nous a dit que c'était, sans plus. Alors dans ce cas, c'est ridicule. Je serais donc homophobe et détesterait mes voisins, mépriserait tout ce qui est non conventionnel et aimerait les cuisines jaunes avec des coqs parce que ça apporte tellement la meilleure des chances.

C'est ridicule de penser que tout ça peut être si loin de qui on est à l'heure actuelle. Et c'est étrange de penser qu'on est si loin de qui on était il y a de cela quelques années. Et encore plus dérangeant de penser qu'on est loin de la personne qu'on sera demain.

Nous ne sommes que passagers
Nous ne sommes que temporels
Nous ne sommes qu'humain.

Malgré tout, je me délecte des instants d'extase.
Des instants d'attente
Des moments d'incertitude.

C'est qu'en attendant, on est présents, vivants.
Comment l'être, si-non.

Le décompte vient de commencer.
À voir.

dimanche 31 juillet 2011

upside



down

Sale Caractère

Je suis un mur blanc
Un douce courbe à sa jonction au sol
Un sol blanc.

Un canevas de créativité
L'ode des jours qui passent.
Je suis ce que je ne suis pas
J'existe?

Je n'ai ni définition, ni préférences,
Au plus, j'accompagne un champs lexical.
J'erre et déplace de l'air.
Je vis?

Je suis là
Pour qui, pour quoi, pourquoi?
Je suis un travail.

Non.

Je ne m'efforcerai plus, dorénavant.

J'ai tenté de forcer les choses, encourager la discussion, relancer.
Réponses vagues, absentes, avec délai improbable et trop long.

Il faut mettre du sien, il faut mettre de l'autre, il faut un commun accord.
C'est une addition pure et simple qui ne fonctionne plus si un élément se casse la gueule en chemin. J'imagine que c'est encore le genre de truc qui ne se prévoit pas, qui arrive on the spot, à l'improviste.

La spontanéité, j'aime ça. C'est bien dans un couple, c'est l'fun en amitié, plaisant dans la vie de tous les jours, sauf que ça peut faire suer à grosses gouttes de déplaisance quand l'équation passe à côté de ta parabole.

Échec et Mat(hs)

mercredi 27 juillet 2011

Explications

5
Phase d'engourdissement, une torpeur. Je ne sais comment elle commence ni quant, mais quand elle se présente, le froid me gagne et je sombre patiemment. Heureusement, ça ne dure jamais trop longtemps. Juste assez pour causer, juste assez pour des conséquences.

4
Prise de conscience. Après l'oubli volontaire, j'ouvre les yeux et constate. Liste des méfaits, des résolutions, des excuses. L'encre défile aussi vite que ma pensée et les mots s'embrouillent. Je n'ose trop, j'ose peu, du pareille au même.

3
J'ose, saute à l'eau, espère beaucoup et pense reçevoir autant.

2
Calme, douceur, quiétude. Ça se place, les réponses sont trouvées et le temps est passé.

1
De retour à la case départ.

Les périodes sont variables, éphémères et provoquées selon les événements, l'entourage, la température. En un mot, la Vie.
J'ai l'air psychotique, acharné et bipolaire, ne pas savoir ce qu'il me plait, qui me plait et dans quelle mesure je désire, j'espère et crois. Rien n'est certain dans cet univers, tout est tangible mais rien n'y est vraiment indéfiniment. Il y a de ces pièces d'art qui restent des millénaires, qui ne tiennent qu'au thermomètre et à cet espace plastique, irréel en soit. Un dérèglement du système central, un crash, une bombe : néant.

Tous ces efforts, tous ces millénaires.
Un souffle.

Comment parler d'anéantissement sans parler de la bêtise humaine... mais c'est un autre combat, pour un autre soir, une autre fois.

vendredi 15 juillet 2011

Fou

J'suis impulsif et c'est ce soir que ça sort.
Je déteste ressentir ce petit grincement aux dents, pincement au coeur, celui de l'ennui, celui de la jalousie.

Un moment où l'on choisit un camp, un moment où l'on décide d'ignorer, de repousser et de faire la part des choses. Même quand les instants de malaise sont passés, quand le pire s'est dissipé de son brouillard épais, reste toujours cette pointe, cet éclat agressant.

J'ai le goût de détester, mais c'est accorder trop d'importance.
C'est dangereux, être,
encore plus de rester.

C'est final
C'est fini
C'est la vie

Long Time Ago

Il y a de cela un bail que j'ai écris, une éternité que dis-je.
j'ai abandonné Tumblr, délaissé blogspot et concentré mes esprits dans cette institution scolaire qu'est l'Université.

C'est l'été, je suis en vacances, je perds mon temps à écouter Buffy contre les Vampires saison 7.
Je me nourri des répliques nulles et trop faciles et des effets spéciaux de qualité minables.

Je mets mes aspirations à PAUSE, mes comptes sont payés et mes bras grands ouverts pour accueillir le soleil qui daigne montrer le bout de son nez par moments. Je profite de la piscine, règle ce qu'il y a à régler et passe le temps à vivre, tout simplement.

Si C'est bien une chose que j'ai apprise au cours de ces années d'appartement, c'est de laisser aller les choses tout en ayant conscience des conséquences d'une procrastination accrue.

samedi 2 avril 2011

Over.

Je t'écrirais tout, que j'm'ennuies, que j'y pense, que j'suis rendu une larve qui ne veut rien d'autre qu'une couverture et des endroits sombres. J'te dirais la vérité, de long en large, que des mots, parfois crus, parfois accompagnés de larmes, c'est possible, j'suis humain. J'écoute Adele, ça n'aide en rien. J'ai plus de téléséries web à écouter, que des devoirs, une fin de session et des amis lointains.

C'est ça, être grand ?

On remplace les devoirs par une p'tite frette de fin de soirée, l'école par la job, de 9 à 5, et les dettes par d'autres dettes? J'ai hâte. Ça va être la joie, j'pense, quand même. J'me vois encore, à 5 ans, prônant le métier d'astronaute, sachant aucunement les obligations, les dépenses, les études que ça comprenait. J'étais innocent, aveuglé par le « fame ». Parce qu'on ne se le cachera pas, à cet âge là, on devient soit comme nos parents, soit comme ce qui est le mieux perçu autour de nous. C'est certainement pas un enfant de médecins qui va vouloir devenir électricien à 5 ans right ?

Si oui, j'veux des preuves tangibles.

J'travaille sur un magazine fictif. On dirait que ça me tanne, le fictif. J'aimerais avoir un peu de concret, que quelque chose me pette dans face, quelque chose de réalisable et payant. Un jour ça va venir, comme tout le reste. En attendant, c'est des demandes, des attentes et souvent, du gratissssss. Parce que qui veut payer pour des barbos? Qu'est-ce qu'on fait, en graphisme? Des circulaires voyons, pis ça prend pas un BAC pour ça.

Un prof a dit un jour « Le plus dur dans notre métier, c'est que quand on fait mal notre job, c'est là qu'elle est remarquée » -François Théorêt

Support mental, massage quotidien, gatorade, pamplemousses, vitamine C quelqu'un ? Au moins l'hiver se termine, les terrasses s'ouvrent enfin, les heures au travail vont augmenter, les chiffres aussi, le graphisme va prendre un petit bord, peut-être. Quelques projets personnels? Certainement : économiser. J'sens que Mme Montréal va coûter cher, cet été, cet automne, ou cet hiver, rendu là.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté ici. Publier serait plus juste.
Du bien, ça me fait. (comme Yoda dirait)

IMY