mercredi 27 juillet 2011

Explications

5
Phase d'engourdissement, une torpeur. Je ne sais comment elle commence ni quant, mais quand elle se présente, le froid me gagne et je sombre patiemment. Heureusement, ça ne dure jamais trop longtemps. Juste assez pour causer, juste assez pour des conséquences.

4
Prise de conscience. Après l'oubli volontaire, j'ouvre les yeux et constate. Liste des méfaits, des résolutions, des excuses. L'encre défile aussi vite que ma pensée et les mots s'embrouillent. Je n'ose trop, j'ose peu, du pareille au même.

3
J'ose, saute à l'eau, espère beaucoup et pense reçevoir autant.

2
Calme, douceur, quiétude. Ça se place, les réponses sont trouvées et le temps est passé.

1
De retour à la case départ.

Les périodes sont variables, éphémères et provoquées selon les événements, l'entourage, la température. En un mot, la Vie.
J'ai l'air psychotique, acharné et bipolaire, ne pas savoir ce qu'il me plait, qui me plait et dans quelle mesure je désire, j'espère et crois. Rien n'est certain dans cet univers, tout est tangible mais rien n'y est vraiment indéfiniment. Il y a de ces pièces d'art qui restent des millénaires, qui ne tiennent qu'au thermomètre et à cet espace plastique, irréel en soit. Un dérèglement du système central, un crash, une bombe : néant.

Tous ces efforts, tous ces millénaires.
Un souffle.

Comment parler d'anéantissement sans parler de la bêtise humaine... mais c'est un autre combat, pour un autre soir, une autre fois.

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