lundi 1 mars 2010

Je Joue

Je suis de retour aux sources comme on dit. Entouré de champs, d’écoles secondaires et de petites rues aucunement passantes. Je suis « chez moi ». C’est mon tableau, mes couleurs, mais les personnages de ma scène ont été remplacés. Ils ont grandi. C’est le cours des choses, c’est la vie. Bienvenue en banlieue, ce 450 et ses maisons semblables, ses voisins qui connaissent tout du téléjournal 17h et du journal de Montréal.

C’est le renfermé, c’est l’humidité, c’est l’odeur de cigarette qui rôde. C’est les maux de tête et l’ennui qui s’incrustent et colle aux murs défraîchis. Une monotonie.

La crainte s’empare et les inquiétudes d’avenir recommencent à trotter, tourner en rond dans ce bocal qui aimerait n’être que d’eau salée où il fait bon flotter. Je vois un appartement, des perspectives d’avenir et du bois franc foncé. Je vois de la brique, du IKEA nouveau genre, des toiles et un mur complet de photos encadrées. Mais les cartes s’embrouillent et l’écran plat disparaît…

Il y a les avantages. Mais la paresse l’emporte et les minutes s’additionnent. Savoir choisir entre le portefeuille et la logique. Peux-t-on se priver pour la proximité ?

Peu importe. J’vais écouter les parents avec mon mal de tête, mes sinus bouchés et la télé qui griche.

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